Cellule d'écoute

Le stress au travail et plus généralement les risques psychosociaux sont, depuis plusieurs années, en augmentation. Le besoin de traiter ces situations et de mettre en place des dispositifs de prévention est de plus en plus considéré comme un impératif pour maintenir le bon fonctionnement des entreprises.

Le contexte actuel de l’emploi donne une plus grande actualité à cette démarche et il apparaît important d'offrir un accompagnement individualisé aux salariés.

C'est dans ce contexte qu’une cellule d’écoute psychologique peut être mise en place en vue de prévenir les situations de stress, de mal être au travail mais aussi après un événement imprévu survenu en milieu de travail.

Notre prestation de mise en place d’une cellule d’écoute psychologique vise à :

• Apporter un soutien aux salariés en souffrance
• Prévenir les risques psychosociaux dans les entreprises
• Gérer une situation de crise : suicide d’un collaborateur, licenciement économique, changements d’organisation importants dans l’entreprise
• Améliorer le bien-être des salariés

Notre assistance peut prendre des formes diverses :

• Permanence de cellule d’écoute « événement grave » : un événement grave est un événement imprévu pouvant avoir des impacts sur la santé des salariés.  L’objectif de cette permanence est de permettre aux salariés qui le souhaitent de décharger leur souffrance, de s’exprimer librement sur l’événement survenu afin de prévenir les risques de chocs traumatiques, de stress, de maladies… La mise en place est ponctuelle. Permanence à la journée, possibilités d’intervention dans les 24H qui suivent l’événement traumatique.
• Permanence de cellule de veille et d’alerte: cette cellule permet de prévenir les risques en apportant aux salariés l’écoute et le soutien dont ils ont besoin. Cette cellule est aussi un outil lors d’une démarche de prévention afin de recueillir, de manière anonyme et de façon collective, les situations à risque au sein de l’entreprise. Permanence par demi-journée ou sur RDV.
• Mise en place d’une cellule de veille et d’alerte en interne : l’objectif est de former les membres de la cellule en interne qui auront le rôle de veille et d’alerte, en respectant les principes éthiques et déontologiques des écoutants.

Notre déontologie :

• Respect du secret professionnel et de la vie privée
• Non présence d’un tiers
• Indépendance de la cellule avec l’employeur
• Réaliser dans l’intérêt du salarié et avec l’objectif de prévenir les souffrances au travail
• L’écoute d’un salarié en détresse est un acte psychologique qui entre dans le champ des compétences des psychologues du travail.
• Le psychologue peut, lorsqu’il l’estime nécessaire (lors de situations portant atteinte à l’intégrité de la personne), alerter le médecin du travail ou tout autres instances compétentes.
• A aucun moment de la cellule d’écoute, le salarié ne fait preuve de stigmatisation et la décision de rencontrer un psychologue du travail doit venir de la décision du salarié en toute liberté et dans l’anonymat le plus total.
• Quelques soient les informations portées, celles-ci font partie du secret professionnel.

Les règles  à respecter pour la mise en place d’une cellule d’écoute et d’accompagnement au travail

• Le psychologue peut être sollicité par le salarié lui-même. Afin de faciliter l’accès à la cellule, la diffusion des informations concernant la cellule est importante. Une aide sera apporter dans la réalisation des actions de communication lors de la mise en place de la cellule.
• L’entreprise doit bénéficier d’un lieu mis à la disposition dans le cadre de la cellule qui soit neutre et sans possibilités de contrevenir au respect de l’anonymat. A l’inverse, il est possible de mettre en place la cellule d’écoute dans les différents locaux d’AUDIT PAIE GESTION.
• Respect de l’article 226-13 du code pénal relatif au secret professionnel.
• Respect de l’article L1111-7.

Dans le cadre d’une cellule d’accompagnement, le rôle du psychologue du travail est :

• D’entendre en première intention le salarié ;
• D’apporter au salarié le soutien qu’il requiert et qui relève de sa compétence ;
• De faire une synthèse des dysfonctionnements semblant être à l’origine du mal-être des salariés et restituer celle-ci sous forme anonyme et collective au CSHCT ou aux personnes déléguées à la santé et la sécurité.